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Une explication plausible à un phénomène naturel que d'aucun serait tenté d'attribuer au surnaturel !

L'article confirme que cette région de Gafsa était "riche" en eau et en sources à l'époque romaine (piscine romaine à Gafsa). Aujourd'hui encore, des cascades d'eau claire surgissent des flancs du djebel comme à Chebika, Tamerza et autres lieux verdoyants de palmeraies . . . et s'épanouissent dans la plaine désertique pour créer les oasis qui contribuent à la richesse du pays par le pôle agricole ainsi crée .

Mais depuis près de deux siècles, avec l'avènement de l'ère industrielle et le réchauffement climatique global auquel l'activité humaine apporte clairement sa contribution, ces sources voient leur débit progressivement diminuer voire parfois quasiment disparaissent.

Alors, après un tel constat, comment se peut-il que de l'eau resurgisse et arrive à remplir naturellement un espace creux au beau milieu d'une région ou le manque d'eau est patent !

Allons chercher une explication crédible du côté justement de l'activité humaine. L'exploitation des phosphates de la région de Gafsa existe et se développe depuis plus d'un siècle. Chacun sait qu'il faut de grandes quantités d'eau pour le traitement de ce minerai. En effet pour laver, pour le débourbage disent les "phosphatiers", une tonne de minerai, il faut cinq tonnes d'eau dont 3,6 sont recyclées, 0,15 accompagnent le phosphate produit et 1,2 tonnes sont perdues, deversées dans la nature sous forme de boue argileuse grise.

Compte tenu de ce qui vient d'être rappelé d'une part et du développement du contexte historique récent de ces trois dernières années d'autre part, il parait assez logique de penser que la très forte baisse de l'activité minière et de la production  phosphatière (grèves à répétition depuis janvier 2011), et par voie de conséquence et de facon parallèle, celle du pompage de l'eau des nappes phréatiques soit à l'origine d'un rechargement des réservoirs naturels d'eau. Alors quoi d'étonnant que de voir des sources se réactiver et ainsi réalimenter des secteurs qui s'en trouvaient privés depuis des décennies.

A méditer et discuter !

JCA

PS: L'article de Courrier International sur le même sujet évalue à un million de M3, la quantité d'eau accumulée dans ce lac néoforme. Cette quantité est de loin tout à fait compatible avec une recharge possible des nappes phréatiques à la suite de la très forte baisse d'activité de l'exploitation des phosphates ces 3 dernières années.